Entretien avec les candidats aux élections régionales 2015 en Occitanie
Petit entretien avec l'équipe des candidats du "Bien Commun 82" pour l'élection régionale 2015 en Tarn et Garonne.
Pourquoi le thême « Occitanie » ?
J. Piques : Le Tarn et Garonne a toujours été en Occitanie.Tout habitant de l'Occitanie est un occitan. Le Conseil Régional doit avoir une politique volontariste de préservation de notre culture et d'acculturation de ceux qui aménagent dans notre superbe région.
P. Bessoles, P. Dobrosielski : Nés ici, nous défendons notre culture régionale, c'est naturel... Nous voyons nos racines malmenées, c'est pour cela que nous réagissons
S. Nadal : Je suis née en Catalogne, l'enracinement régional est important pour moi. Je travaille maintenant à Toulouse, mais je défend le catalan et l'occitan.
Comment voyez vous la société civile ? C. Schroeder : Il nous faut vivre ensemble.
Par exemple, c'est financer l’hôpital public et la santé de proximité... mais ce n'est pas tout. Lorsqu'un travailleur est usé par 25 ans de travail harassant, c'est l'aider à rebondir et avoir une vie digne. Dans notre liste, nous avons deux travailleurs qui sont maintenant avec un classement MDPH, pour cause d'usure prématurée, ils savent ce que c'est !
E. Desmarie, D. Lhoest, J. Milgram, C. Schroeder, A. Joubert : Nous agissons dans des associations culturelles, padegogiques, d'entraide ou humanitaire. La région doit encourager ses habitants à prendre en charge des actions qui leur tiennent à cœur. Chaque cause a ses défenseurs, ils font un travail important pour le bien de tous, aidons les...
C'est aussi cela le lien social.
Et l'environnement, dans tout cela ? A. Joubert : Orientons les changements pour donner une planète riante à nos enfants. Le pire n'est pas inéluctable. Le Tarn et Garonne est une terre riche et doit le rester. Notre mauvais classement sur la biodiversité peut se corriger, il faut juste agir...
L'écologie ne se fera pas contre l'agriculture, mais avec.
C. Schroeder, J. Piques : Nés en milieu agricole, nous y avons travaillé longtemps. L'avenir du Tarn et Garonne passe par des produits sains cultivés et élevés en respectant nos sols. La région doit nous aider par une politique de développement de l'agriculture durable.
Liste Catalane aux élections régionales 2015
La liste voulant représenter la culture catalane n'a pas été acceptée par la commission électorale.
D'une part, nous ne pouvons nous réjouir de la non possibilité de personnes qui voulaient porter un message de se présenter aux électeurs et ainsi avoir un poids correspondant à leur représentation réelle dans la population.
D'autre part, le régionalisme ne peut se réduire à "liste occitane", "liste catalane". La multiplication de listes régionalistes à focus de plus en plus réduit nuit au message régionaliste en général. Nous sommes une liste qui entend protéger les cultures locales, et nous intègrons la défense de la culture catalane dans notre démarche. Et si les béarnais de l'Ouest des Hautes - Pyrénées souhaitent être représentés, nous le ferons avec le même soin.
Donc, pour la représentation de la culture régionale occitane et catalane, votez "Le Bien Commun" !
La première version du site est en ligne
La première version du site est en ligne : Le Bien Commun 82
N'hésitez pas à nous contacter pour l'améliorer et diffuser l'adresse
Pourquoi faut il élire des régionalistes au Conseil Régional ?
Tout simplement parce que c'est le souhait des électeurs...
Voir cet article : https://newcorpconseil.wordpress.com/2014/04/15/la-fierte-dappartenance-regionale-des-francais/
Nous n'en avons extrait que cette statistique :
Les deux anciennes régions Midi-Pyrénées et Languedoc Roussillon sont dans le haut de cette statistique. Le Conseil Régional de cette région Occitanie devrait comporter des élus portant cette fierté. La liste "Le Bien Commun" du Tarn et Garonne aux élections régionales de 2015 comporte 9 membres, dont 3 occitanistes. Elle assure une représentation active de l'aspect regional au sein du Conseil Régional
Comme ce n'est pas le seul aspect à considèrer, un tiers des membres de la liste a une forte sensibilité environnementale et le dernier tiers appartient à la société civile, pour amener les préoccupations des citoyens du quotidien.
Message des créateurs de la dynamique régionale "Le Bien Commun"
La nouvelle collectivité régionale d'Occitanie (Languedoc Roussilon - Midi Pyrénées) va naitre en janvier prochain. Elle aura très vite un impact majeur sur le quotidien des 5,5 millions d’habitants qui vivent dans les 13 départements et dans les deux métropoles, Toulouse et Montpellier, de cette grande région. La variété des territoires, des modes de vie, des activités, des ressources, des paysages, des cultures qui la composent demande un projet solide et ambitieux : élaborer des stratégies pour inventer de nouvelles politiques publiques structurantes à l’échelle de cette grande région, capables de prendre en compte la diversité des territoires et des conditions de vie.
L’élection des conseillers régionaux résulte d’un scrutin proportionnel, c’est donc une chance pour proposer des projets différents et laisser les électeurs choisir en toute liberté. Le moment appelle une volonté de franche transition démocratique et écologique. En lien avec ce qui se déroule ailleurs en Europe, ayons l’objectif d’un territoire libéré de l’économie spéculative et de la finance virtuelle sur laquelle les acteurs locaux n’ont pas de prise. Le sentiment grandissant de l’impuissance des politiques fait le lit des extrémismes, qui n’ont pourtant pas de propositions concrètes au regard des compétences effectives de la collectivité régionale.
Nous voulons nous tourner vers les acteurs de l’économie sociale et solidaire, vers les élus locaux qui mettent en place des régies publiques, vers les acteurs économiques de la transition énergétique, de l’agriculture, de l’éco-construction, vers les acteurs de l’éducation, de la recherche, de la formation, et de la culture.
Nous voulons travailler avec les acteurs des différents territoires de cette nouvelle région. C’est avec eux qu’il faut « faire politique » pour que la démocratie participative soit une réalité pratique. Pour mettre la fin et les moyens en cohérence, c’est avant et après l’élection que nous voulons travailler ensemble.
C'est pourquoi les 184 personnes qui composent la liste de candidat(e)s que nous proposons sont d’ores et déjà des acteurs de cette transition sur les différents territoires. Ce sont à la fois des élus qui apporteront leur expérience de l’action politique et des fonctionnements institutionnels, et des acteurs associatifs ou économiques pour leur capacité à entreprendre concrètement, ou à s'engager dans des mouvements citoyens. Nous proposons de dépasser les clivages traditionnels pour créer une dynamique de rassemblement politique et citoyen pour ces élections régionales de décembre 2015.
Christophe Cavard,
Député du Gard,
Président du Syndicat Mixte des Gorges du Gardon
Gérard Poujade,
Maire du Séquestre (Tarn),
vice-président de la région Midi-Pyrénées
Où est passé le bien commun ?
Cette interrogation est à la base de notre engagement politique, et de notre volonté de nous rassembler.
Nous constatons que le pouvoir politique s'est considérablement affaibli, particulièrement le pouvoir politique local. Cela se traduit par la difficulté des collectivités locales a résister aux lobbys et à prendre en compte l'ensemble des solutions qui peuvent constituer une réponse efficace aux problèmes qu'elles ont a affronter.
Pour masquer cet affaiblissement, un mot est utilisé à toutes les sauces depuis des années : l'intérêt général. Les décisions sont prises au nom de l'intérêt général, les pseudo-concertations démocratiques appuient la construction de l'intérêt général.
Acteurs de terrain, experts de notre quotidien, élus ou responsables locaux engagés dans des pratiques de développement souvent jugées minoritaires ou exotiques, nous savons que l'intérêt général n'existe pas. Ce que l'on nomme intérêt général, c'est le résultat d'une décision prise par une majorité au sein d'une assemblée.
Le bien commun est le fruit d'une construction partagée. Etre conscient que les actions et les politiques publiques produisent des effets sur notre environnement et sur notre capacité à préserver et à transmettre le patrimoine naturel, culturel, social que nous avons à gérer. Ce n'est pas la somme des intérêts particuliers.
Il ne sert à rien d'opposer le social à l'environnement. Nous avons appris, par l'expérience, qu'aucun développement de nos sociétés n'est possible si les inégalités économiques et culturelles sont insoutenables. Il faut donc tenir les deux bouts, résoudre les contradictions qui peuvent émerger de cette double exigence.
Il n'y a qu'une voie : fonder de véritables concertations entre les usagers, les acteurs des secteurs concernés, les chercheurs, les élus, les techniciens, et rechercher l'objectif qui tend le mieux vers le bien commun. Contrairement à l'intérêt général, le bien commun ne se décrète pas. Il se construit démocratiquement.
Et c'est une révolution. Retrouvez la démarche "Bien Commun" qui présente une liste aux élections régionales 2015 de la nouvelle région Occitanie (Languedoc Roussillon Midi Pyrénées, en attendant le nouveau nom officiel)
Le Parti de la Nation Occitane (PNO) s'associe à la coopérative citoyenne et écologiste "Le Bien Commun" de Christophe Cavard
Le Parti de la Nation Occitane dénonce certains aspects dogmatiques du modèle républicain "jacobin" en place. Depuis 1793, les gouvernements successifs œuvrent à l'uniformisation de la société et maintiennent le rapport de force dominant-dominé Paris-Province. La population de la République Française désormais formatée semble accepter sans broncher, comme s'il s'agissait d'une évidence, d'une fatalité. Il en découle conséquence directe la disparition progressive de la langue occitane (et du catalan dans les Pyrénées-Orientales).
"Le Bien Commun" dénonce la confiscation du pouvoir populaire par les partis ultras hiérarchisés dirigés depuis la capitale : ce n'est qu'un brouillon de démocratie, les citoyens ne sont pas les décisionnaires, ils ne font que choisir ceux qui décideront pour eux. Le malheur est que ces partis conservent leur monopole en reproduisant à l'identique ce système centralisé à l'échelle régionale, ce qui ne laisse aucune alternative locale possible.

Le Bien Commun souhaite travailler sur un modèle coopératif. Chaque composante, chaque membre peut exposer son point de vue, faire remonter son expérience de terrain en vue de proposer par la concertation des solutions concrètes sur divers sujets de société (environnement, économie...). Plus spécifiquement, le Parti de la nation Occitane apportera son éclairage sur cette problématique des identités dite pudiquement "régionales", qui concerne plus que toute autre cette région située en plein centre de l'Occitanie.